La maison de l'Inquisiteur n'avait rien d'exceptionnelle pour son statu social. Toute fois, elle était bien plus grande que les maison des simples citoyens d'Alamadis. Le soleil venait à peine de se lever que l'Inquisiteur quittait sa demeure. La matinée était fraîche. Tout en traversant le quartier nord de la ville, l'homme resserra autour de lui son manteau. Le palais n'était pas très loin de la demeure de l'Inquisiteur, s'il avait été un oiseau. Il ne devait pas y avoir plus de six cent mètres entre sa maison et le palais du Régent. Cependant aucune route ne menait directement de la porte de chez lui jusqu'aux marches du palais. L'Inquisiteur devait faire un détour par la place du marché du quartier nord. Ce petit détour rallongeait son parcourt d'une dizaine de minute.
Le palais avait fière allure. Il faisait parti d'un ensemble de bâtiments servant à l'administration de la cité-état. Il nichait en haut de l'acropole qui servait de citadelle de dernier recourt, au cas ou si une brèche venait a être percée dans l'enceinte de la ville.
L'Inquisiteur monta les quelques marches qui menèrent au mégaron. C'était une grande pièce ronde avec en son centre un foyer au près du quel se réchauffait déjà des conseillés du Régent. La salle était entourée d'une colonnade finement sculptée. Traversant le mégaron d'une foulée rapide, l'Inquisiteur saluat d'un signe de la tête les conseillés et passa une porte située au fond à gauche du mégaron.
La pièce était grande. Deux colonnades parcouraient la longueur de la salle. Sans autre décoration la salle était très sobre. Au fond se trouvait un trône en bois massif. Le bois avait juste été poncé et laqué. Il n'y avait aucune sculpture, aucune dorures, en réalité, le trône était aussi sobre que le reste de la pièce.
Le régent consultait des rouleaux lorsque l'Inquisiteur s'approcha de lui .
Bonjour mon seigneur. Je viens vous faire part des nouvelles qui me sont parvenues hier tard dans la nuit. Comme vous le savez, de nombreux petits royaumes se sont constitués autour de notre belle Alamadis. Pour le moment ceci ne sont pas une menace. Cependant certains peuples n'ont pas été fédérés. En majorité, se sont des Brigands, des bandits.
Pour le moment ils ne s'attaquent à personne. Ils ne font que s'en prendre à des voyageurs isolés mais ils deviennent de plus en plus puissant et finiront pas s'en prendre aux royaumes qui nous entourent et peut-être à nous même.
Le Régent, leva la tête de son rouleau et regarda fixement l'Inquisiteur. Lui aussi était à l'image de la pièce et de son trône. Il ne portait ni couronne, ni vêtement ostentatoire. La seule chose qui brillait sur lui était son plastron de cuivre.
Que suggérez-vous Inquisiteur?
Pour le moment je suggère d'attendre. Avec un peu de chance ils finiront pas être fédérés. Si ce n'est pas le cas nous ne pourrons pas nous en occuper nous même. Car la plus part de nos troupes combattent les incursions du Seigneur Senlmoisy sur nos terres.
Très bien c'est ce que je pensais aussi. Vous pouvez disposer. Nous en reparlerons en temps voulu.
L'Inquisiteur ressorti de la salle. Il traversa en sens inverse le mégaron et descendit les marches. Arrivé en bas il prit sur la gauche pour rejoindre la chambre de commune.