La légende veut que les Tilkahiens soient apparus lors d’une nuit sans lune en lisière du bois de bouleau d’Iyéssé. On ne peut pas dire naissance, ni même création. L’apparition est bien le terme de leur venue. Comme tout peuple, ils sont passés par les différents stades de l’évolution des civilisations. Ils furent nomades sans vraiment avoir conscience d’eux et de leur potentiel. Puis après des millénaires à voyager, ils posèrent les premières fondations d’une grande civilisation. Une multitude de petit village fleurissait sur la péninsule Othr. Ces villages devinrent vite des villes qui étendirent leur influence bien au-delà des terres quelles contrôlaient. Les échanges entre les cités prenaient de plus en plus d’importance. Les cités Tilkahiennes du nord tiraient les plus gros avantages de ces échanges. Contrairement à leurs voisines du Sud, elles n’avaient pas à entretenir une armée. Aucune armée de pillard ne pouvait monter si haut dans les terres de la péninsule. Très progressivement la cité Estiss prenait le dessus sur les villes voisines. Elle forma autour d’elle la coalition du nord sous l’égide du Monark Strih. Sa politique était d’imposer la culture Tilkahienne au reste du monde, que se soit par la volonté propre des autres civilisations ou bien les lames des armées Tilkahiennes. Les cités du Sud, malgré l’invitation de Strih à le rejoindre dans sa coalition, refusèrent d’adopter la même politique extérieure. Le sud avait lié de forts liens avec les royaumes voisins de leur frontière dont le Diorr qu’elles avaient soutenu lors de sa guerre civile d’Oridie.
Les cités du Sud rassemblées autour de la personne de Lénéole refusèrent le passage des armées du nord qui avait choisit comme première cible le royaume de Diorr. Ne voulant pas d’une guerre civile, qui serait bien trop couteuse pour le Nord, Strih décida de passer par la mer pour rejoindre les côtes Diorrisis. C’était sans compter la force maritime du royaume qui était largement tourné vers l’océan et possédait sans doute la plus grande flotte de ce monde. La petite flottille du Monark fut mise rapidement et sans difficulté en échec par les vaisseaux Diorris. Il ne restait donc plus qu’une seule solution. Mettre au pas le sud. Jouant des relations politiques et de subterfuges diplomatiques, Strih réussit à cacher ses intentions aux Tilkahiens du Sud qui ne préparaient en rien une guerre contre leurs frères du nord.
Dix ans c’étaient écoulés entre la destruction des projets maritimes des Tilkahiens du nord et l’attaque surprise de la cité D’Hianns. Plus de vingt milles soldats s’abattirent sur les petits murs de la ville de quelque millier d’habitant. La garnison était forte de six cents soldats. Ils se bâtirent vaillamment donnant chère de leur vie. L’officier du contingent leur avait ordonné d’abattre trois soldats du nord avant de mourir. Ils avaient fait bien mieux que cela, deux milles trois cents cinquante sept soldats ennemis étaient morts en escaladant les murs d’Hianns mais la communauté avait été réduite en cendre. Le Sud n’avait aucune organisation semblable à la coalition du Nord. Chaque cité avait sa propre armée, son propre système politique, rien n’avait été centralisé. Comme se fut le cas pour les Tilkahiens du Nord. Les premières cités se défendaient individuellement espérant un coup du sort pour gagner face à la déferlante du nord toujours de plus en plus puissante. Voyant des cités influentes comme Liohs, Fhassig ou Ivissm tomber, Lénéole, figure emblématique pour le peuple du sud, décida de mettre sur pied la résistance. Après la chute d’Ivissm, l’armée du nord du livrer sa première bataille rangée. Elle eu lieu le long des rives ouest du fleuve Liesse, qui dans la traduction Tilkahienne signifie naissance. L’armée du Sud c’était portée à la rencontre de celle du nord. Non pour la défaire mais pour la ralentir. Il fallait plus de temps à Lénéole pour organiser la défense de la plus grande forteresse du Sud, Lounikta.
La bataille fut sanglante. Plus de cinquante milles boucliers se dressaient face dix sept milles Tilkahiens du Sud faiblement armée. Durant la deuxième charge du Nord, l’Emparté Mihnt tomba. Les sous officiers du Sud furent tout ce qu’ils purent pour éviter une débâcle mais les soldats du sud allaient finir par lâcher la ligne de front et se faire charcuter en essayant de fuir. Le Maté Tilma qui comme tous les autres voyaient la situation plus que périlleuse se porta en centre de la formation Tilkahienne. Il ordonna de tenir aussi longtemps qu’il le fallait pour organiser une retraite en ordre. Il fit envoyer sur les flancs qui lâchaient peu à peu des renforts venant du centre de la formation. Tilma fit venir à lui Mihnsa. Après quelques mots entre les deux sous officiers, Mihnsa parti à l’arrière des lignes Tilkahiennes et sonna la retraite pour la moitié des Partés qui n’avaient pas engagées le combat et qui attendaient leur tour. Strih du haut de position regarda l’arrière garde des Tilkahiens du sud fuir le combat en désordre en direction des collines des Brumes. L’un de ses généraux lui aussi spectateur de la déroute des Tilkahiens. Dans un murmure il proposa que l’on envoie le reste de l’armée défaire ceux qui se battaient encore. Strih avec un sourire aux lèvres lui ordonna que les soldats déjà engagés suffiraient amplement à achever la résistance du sud. Puis après quelques secondes de réflexion, il fit donner l’ordre de faire rentrer le reste de l’armée au campement pendant que les soldats au contacte en finiraient avec la dernière poche de résistance.
Le mot avait parcourut toutes les lignes. Au signale, ils devaient donner tout ce qu’ils leurs restaient comme force et ensuite courir le plus vite possible pour fuir le combat. Le signale devait être donné au bon moment pensa Tilma. Ni trop tôt, ni trop tard. S’il se trompait, le résultat serait le même, la mort. Puis, lorsqu’un soldat le chargea de façon désordonné, Tilma su que le moment était venu. Tout en parant l’épée et perforant l’un des poumons de son adversaire, le Maté se retourna et cria l’ordre de tirer la flèche. Un soldat au milieu de la cohue, saisi son arc et le banda en direction du ciel. La flèche partie très haut au dessus du champ de bataille et finit par exploser. Des paillettes rouges illuminèrent le ciel durant quelques secondes avant de disparaître. Dans un immense cri rauque, la première ligne du sud poussa sur ses appuis le plus fort possible. Tous mirent un coup fatale à leur adversaire et ceux que ne le purent savaient que leur fin était venue car ils allaient devoir rester au contact pour retenir leur adversaire qu’ils n’avaient pu vaincre.
Les soldats prirent la fuite le plus vite possible. Ils avaient essayés de reformer les rangs mais dans un cri qui retenti sur toute l’armée du sud, Tilma leur ordonna de rompre les rangs à peine formés et de continuer à courir vers les collines. Cela faisait déjà quelques minutes qu’ils couraient, le Maté n’avait pas imaginé la dépression si lointaine. Tous étaient fatigués et d’un seul coup le doute de l’échec prit place dans l’esprit du jeune sous officier. L’ennemi se rapprochait et allait les tailler en pièce. Puis sans prévenir, il senti sous ses pieds le sol se dérober. Il glissait le long d’une pente douce qui donnait sur une petite vallée profonde d’une trentaine de mettre. Là, en bas l’arrière garde attendait avec les arcs tendus près à faire venir la mort du ciel. Avec une vitesse bien plus grande l’armée du nord arriva dans la pente. Les soldats virent alors une pluie de flèche s’abattre sur eux sans pouvoir se protéger. Ceux qui avaient réussit par chance à arriver en bas de la pente sans être tuer allait devoir maintenant affronter l’armée en déroute qui avait reprit position et qui attendait de pied ferme pour se venger.
Strih avait vu son armée disparaître dans la dépression mais il n’en n’était pas pour autant inquiet. Il gagnerait encore une fois. Puis il vu un soldat sortir de la vallée une lance dans une main et autre chose qu’il tenait de l’autre. L’armure était celle d’un soldat du sud. Sans doute un prisonnier pensa le Monark, mais le soldat planta la lance et apposa le dessus le deuxième objet qu’il portait. C’était la tête de l’un des plus vaillants officier du Nord. Strih venait de remporter cette bataille car l’ennemi avait été mit en déroute mais en réalité, il avait perdu. Premièrement il n’avait pas anéanti l’armée adverse, elle avait tuée l’un de ses meilleurs officiers et surtout, il avait perdu du temps dans sa marche sur Lounikta.
La compagnie du Sud avait reçu quelques renforts mais rien de bien conséquent, à peine quelques milliers de soldats. Mais elle réussissait tout de même à ralentir suffisamment l’avancer des armées de Stirh. Le plan initiale de Lénéole qui était de trouver refuge derrière les murs de Louniktane put être mit en application. L’armée de Stirh avait réussit à prendre vitesse le groupe de Tilma et lui barrer la route. La dernière bataille allait enfin avoir lieu et les Tilkahiens du Sud finiraient par disparaître.
Tous les soldats du jeune Maté étaient exténués de courir pour échapper à ceux du nord. Tous étaient d’accord pour livrer leur dernière bataille et mourir au pied de la colline de Til. Un coursier fut envoyé pour prévenir Lounikta du sort qui leur était réservé. Une nuit sans Lune tomba et la bataille commença.
Personne ne sut ce qu’il se passa réellement ce soir là sur cette colline. Car le lendemain mille soldats en plus de Tilma se présentèrent devant les murs de Louniktane. Les défenseurs de la cité furent tous stupéfait. Tilma était revenu avec une bonne nouvelle. Le dernier des officiers du nord avait certifié la reddition totale de la coalition. Le Sud l’avait emporté et allait mettre en place ses conditions. Tout d’abord tous les Tilkahiens allaient être réunit en une seule et même nation. Une seule entité politique supra-cité existera, le Royaume d’Othrasse. Enfin en l’honneur des Tilkahiens tombés, la cité de Tilka fut construite sur la colline de Til. L’Othrasse allait ainsi donc prendre place dans le monde de Stormbringer. Bientôt elle ferait part de ses objectifs, de ses revendications ainsi que son mode de fonctionnement.
To be continued….
(Les Tilkahiens avec le monde, les noms toutes autres qui y sont rattaché ne sont pas libre de droit et son soumise aux droits intellectuel et d'auteur. En gros pour ceux qui ne comprennent pas. Le monde fabriquer par mes soient ne peut en aucun cas être modifié par d'autres personnes autre que moi. Je n'hésiterais pas à aller en justice pour faire valoir mes droits.)